NOUS ENVOYER UN EMAIL À info@enfantsdebirmanie.com
NOUS APPELER 0456 558 215
FAIRE UN DON

Quelques nouvelles en vrac…

Beaucoup de choses se passent en peu de temps et il faut suivre le rythme. Pourtant le peuple birman n’est pas un peuple stressé ni pressé, mais à Yangon la vie n’est plus la même depuis quelques années : ça a beaucoup changé. Il y a bien trop de voitures et la circulation devient vraiment difficile. Pourtant il y a bien eu quelques grands ponts qui enjambent les grandes artères et carrefours importants. Malgré cela ça reste une calamité de circuler en ville. J’ habite « Downtown », tout en bas de Yangon, pas très loin du fleuve et dès que je dois bouger un peu, les distances semblent vite interminables. Les taxis essaient de se faufiler entre les autres usagers de la route pour vous faire arriver à l’heure au rendez-vous. Ce n’est hélas pas toujours facile et les retards sont fréquents. On ne sait même plus quelle heure choisir pour traverser la ville. Les bouchons sont maintenant présents tous les jours de la semaine et à toutes les heures sauf un petit répit entre 22 h et 6 h du matin.

Depuis mon arrivée, je suis déjà allée acheter les uniformes scolaires promis au village de Set Set Yo. Ils attendent maintenant que je m’y rende prochainement. Ainsi enfin la cinquantaine d’ enfants auront un bel habit tout neuf pour le jour de l’inauguration des toilettes. Ah oui je ne sais plus si j en avais déjà parle mais nous avons propose de laide dans ce village pour l’école. Et la demande première fut des toilettes pour les enfants et le personnel. Donc, l’argent est bien arrivé il y a une semaine et je pense que les travaux ont débuté. Je dois me renseigner pour voir l’état d’avancement. Dans ce petit village encore bien isolé, il reste une tradition que les villageois tentent de faire perdurer, c’est la coiffure et principalement celle des garçons. Déjà au 18e siecle les Birmans se coiffaient ainsi, avec les cheveux attachés en petit chignon et le dessus plutôt ras. Je mettrai bientôt des photos pour illustrer et ainsi on pourra mieux se rendre compte. Dans ce village, il n y a quasi jamais de visiteurs, il ne se trouve pas sur les chemins touristiques et donc il manque de pas mal de choses comme l’électricité, l’eau courante…

Le soir donc plus de lumière une fois le soleil couché, donc il est difficile pour les enfants d’étudier après l’école. Peut-être que si nous arrivions à convaincre notre sponsor pour les panneaux solaires, on pourrait envisager d’en faire placer sur le toit de l’école et ainsi peut-être proposer une classe d’étude en fin de journée.

Il faut encore que je négocie tout ça, mais d’ici ce n’est pas toujours simple de garder des contacts avec les gens de chez nous aussi bien en raison du decalage horaire que des mauvaises connexions. Je ne sais jamais si mes e-mails arrivent tant que je n ai pas reçu de réponse.

Je sais aussi par exemple que les parrains s impatientent souvent de recevoir des nouvelles des enfants. Je suis très ennuyée bien souvent car je n ai pas toujours de retour à mes courriers, soit perdus en route, quand ce n’est pas la réponse qui s’est perdue. Pour le moment je n ai pas encore pu rencontrer d enfant, même pas ceux de Yangon car je travaille tous les jours et j ai fini ma journée trop tard pour proposer un rendez-vous aux enfants qui habitent souvent loin du centre-ville. Heureusement, j’ai demandé à Sett Sett Thu un peu d’aide. Elle essaie de contacter quelques enfants qui habitent dans un même quartier pour avoir des nouvelles et on va essayer de proceder de la sorte avec tous les enfants. Il y a ceux de Bagan, Inle, Ngapali Hlay Lan, mais pour ceux-là il faudra encore un peu de patience. Je n’ ai pas encore prévu de visite dans ces différentes régions. Il faut bien se dire que c’est assez loin de Yangon et que les avions coûtent très cher donc je pense que je vais plutôt y aller en bus de nuit. Il faut juste encore trouver le temps d’y aller.

Les cours de cuisine à Wok and Roll ont débuté mais il faut le temps maintenant de voir arriver les clients. J ai fait imprimer des flyers, il faut les distribuer à Bagan dans les hôtels et restaurants et aussi éventuellement auprès des agences de voyages et partout où passent des touristes.

On essaye aussi d’amenager au mieux l’endroit, j ai été acheter avec Sett Sett Thu des tissus au grand marché indien de tissus et nous avons choisi de faire des serviettes orange, des nappes bleues et des tabliers orange pour les Dames qui donnent les cours et des bleus pour les « élèves d’un jour ». C’est la sœur de Sett Sett Thu qui nous les confectionnera. On y fera peut-être broder un éléphant et le nom en fonction du prix.

J’avais – et j’ai toujours – le projet d’aller faire une séance de temps en temps de ciné pour les jeunes aussi bien dans notre classe de cours d’anglais, au village de Hlay Lan, celui de Set Set Yo, Tauw Bau Tauw… c’est en train de se mettre en place. Je pense qu’on fera très bientôt un essai a Hlay Lan, j ai trouvé un projecteur, j’ai quelques dessins animés, un ordi et il suffit d’un grand drap blanc pour l’ecran et hop le tour est joué ! Il faudra juste voir à disposer d’assez d’électricité…

J’ai aussi fait la rencontre d’un monsieur très intéressant : Richard, il est à Bagan et s occupe d’un centre d’apprentissage pour aider les jeunes à se former dans le domaine de la restauration. On va collaborer. Je lui envoie des jeunes qui souhaitent suivre les cours et en échange il nous donnera des cours d anglais ou il nous fournira des jeunes pour notre cooking class. J’espère que notre collaboration portera ses fruits et qu’on verra nos projets communs avancer à grands pas.