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Les éléphants au Myanmar

Le camp de Kalaw s’occupe principalement des éléphants malades ou à la retraite. Ils vivent une existence paisible à l’orée de la forêt. Un vétérinaire fait partie du staff et de nombreux cornacs vivent sur place dans un petit village reconstitué spécialement pour eux. Dans ce camp, on lutte aussi contre la déforestation et la chasse des éléphants. Lors des visites, vous avez la possibilité de les nourrir sous l’œil attentif des maîtres. Il y a aussi la possibilité de participer au bain en plongeant avec un doux colosse dans la rivière. Même une pédicure est là pour les petits soins de leurs pieds précieux à plus d’un titre. Le personnel très attentif vous donnera une foultitude d’explications sur l’animal, ses habitudes, son sommeil, son menu, les soins et les maladies. Vous avez même la possibilité de participer à la reforestation en plantant un arbre. Vous terminez la visite par un recyclage extraordinaire, à voir absolument !

Vous êtes plongé en plein nature dans un cadre magnifique entouré de végétation, d’une rivière, de jolis coins d’ombre pour un moment de repos. Un jardin potager s’étend à flanc de colline afin de vous concocter un excellent lunch que vous prenez à la terrasse avec une jolie vue.

Le soir les éléphants vont gambader dans la jungle à chercher d’autres nourritures et aussi un peu de sommeil. Ils rentrent au camp dès le matin quand le village s’éveille.

 Le camp de Taungoo s’occupe des éléphants qui travaillent dans la forêt à l’entretien de celle-ci. Il faut élaguer, nettoyer afin de redonner vigueur aux forêts birmanes afin de ne pas voir disparaître ce lieu de vie riche d’une faune et d’une flore luxuriantes. Les éléphants vivent avec leur cornac personnel, ils sont comme frère et sœur. Ils grandissent ensemble, on essaye de placer les jeunes éléphants en apprentissage avec de jeunes cornacs en herbe du même âge. Ils grandissent et apprennent ensemble la vie dans la forêt. Vous pouvez voir l’apprentissage non violent et axé sur le bien-être des deux protagonistes. Les éléphants sont traités avec respect, ils sont des partenaires et non des travailleurs de force. Le cornac vit avec son éléphant, ils dorment ensemble pour être les plus proches possible et être en confiance. Les éléphants plus âgés vont en forêt le matin pour aider à l’abattage et au transport des arbres. Le cornac et l’animal travaillent en symbiose. Après le travail, le bain dans la rivière. Un petit village au milieu de nulle part abrite hommes et éléphants, loin de tout, dans un cadre idyllique. Et la nuit venue les éléphants retournent dans la forêt jusqu’au lever du jour…

Le camp de Bago recueille des orphelins perdus ou des mamans cherchant les petits égarés,  en forêt. Des braconniers ont sans doute tué ou fait fuir des adultes et les petits, moins rapides, restent seuls au milieu de la forêt sans nourriture (le lait maternel). Ici on les accueille et on les aide à bien grandir. Ils sont nourris au biberon puis sevrés, ils profitent enfin de la même nourriture que les adultes à savoir beaucoup, beaucoup de végétaux (bananes, potirons, bambous…)

Dans cet endroit non loin de Yangon, des étudiants vétérinaires peuvent venir donner un coup de main ou faire un stage de formation. Bien entendu un vétérinaire s’occupe de la santé des « nourrissons » et partage ses connaissances avec les jeunes Birmans en soif d’apprendre à sauver cette espèce menacée de disparition.

Vous pouvez profiter du délicieux repas de midi sur place pour partager encore des moments et des échanges avec vos hôtes.

Dans aucun de ces camps, les animaux ne sont maltraités. Tout est mis en œuvre pour la protection et la préservation de l’espèce menacée partout en Asie.

Pour aider la protection, refusez les visites spectacles, où les animaux sont dressés de force pour des tours qui amusent le public : ce n’est pas naturel, ni sans souffrance. Un éléphant est puissant, travailleur par son statut d’habitant de la forêt qu’il doit débroussailler pour se nourrir, et où il doit faire parfois de longues marches mais à l’ombre des arbres et souvent la nuit donc aux heures les plus fraîches. Il n’est pas dans sa nature qu’il fasse du football ou des acrobaties sur une patte avec un ballon sur la tête. Un vrai supplice pour lui qui doit porter entre 2 500 et 5 000 kilos !

Sauvons notre planète et tous ceux qui y vivent !

Savez-vous que…

  • L’éléphant d’Asie est très différent de celui d’Afrique. Une différence de taille !… et bien d’autres différences encore qui en font des spécimens à part.
  • Les mâles mesurent environ 3 m de haut en moyenne et les femelles plus petites environ 2 m à 2,5 m.
  • Leur poids varie de 2 à 5 tonnes (femelles moins lourdes).
  • Il ne présente qu’un seul « doigt » préhensile au bout de la trompe et possède des oreilles assez petites. Le crâne forme deux bosses proéminentes et les défenses sont absentes ou très petites chez les femelles et un certain nombre de mâles.
  • L’éléphant marche sur le bout des pattes un peu comme s’il marchait sur la pointe des pieds. Le dessous du pied est constitué de tissu adipeux qui amortit les chocs lors de la marche. Il peut courir jusqu’à environ 20 km/h mais il ne peut pas sauter. C’est mécanique : son squelette ne lui permet pas cette manœuvre.
  • La trompe est principalement un organe préhensile très musculeux doté d’une force incroyable. Son poids est d’environ 100 kg.
  • Il apprécie les forêts denses ombragées où la nourriture et l’eau sont en suffisance.
  • Après 18 à 22 mois la femelle donne naissance à un seul petit, et ce tous les 4-5 ans.
  • Un éléphant vit en moyenne 50 ans mais dans les camps grâce aux bons soins et à la nourriture abondante on peut avoir des éléphants de 60 voire même 70 ans en bonne santé.

Si vous souhaitez nous aider à protéger les éléphants, visiter un des camps que nous vous proposons de visiter. Il y a même une possibilité de faire un circuit avec les 3 camps.

Vous pouvez également « adopter » GUDDU, joli petit éléphant porte-clés, crocheté par Katie pour seulement 5 euros. Entretenir un éléphant peut coûter jusqu’à 300 euros/mois !

(https://www.facebook.com/katie.mottier)